Mairie d Orcier

Cultures dérobées polliniques

Qui organise la démarche ?
Une démarche organisée par la Chambre d’Agriculture Savoie Mont-Blanc
Qui finance ?
Le Conseil départemental, par le biais du GDSA 74 (Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Haute-Savoie).
Qui distribue les semences ?
Des apiculteurs amateurs ou professionnels dans les petites régions des Savoie (Chablais, Faucigny…), afin d’établir un contact entre les différents producteurs du monde agricole.
Quel objectif ?
Sensibiliser les différents acteurs du monde agricole à la problématique de la mortalité des abeilles.
Intérêts des couverts dérobés polliniques ?
Les couverts ont un double impact :
- Agronomiquement : un sol sur lequel il n’y a pas de culture va s’abîmer. Avec la pluie, les éléments (engrais, argile…) vont être lessivés, c’est-à-dire qu’ils vont partir dans les rivières. Le sol sera donc moins fertile d’année en année.
Le couvert s’implante donc après une récolte et reste en place jusqu’au semis de la culture suivante. Les plantes se développent et « fixent » les éléments du sol. En se dégradant, ces plantes fourniront de la matière organique et restitueront les éléments captés pour la culture suivante. Cela permettra, notamment, une certaine économie d’engrais (d’azote par exemple).
Composition des mélanges :
- 55% moutarde ou de phacélie : fort développement végétal (donc fort pouvoir de stockage des éléments), très bonne floraison
- 20% trèfle : légumineuse qui synthétisent l’azote de l’air pour le restituer dans le sol
- 15% radis chinois : effet sur la structure du sol
- 10% tournesol : production importante de pollen

- Pour les abeilles : ces couverts s’implantent en été et restent en place jusqu’à l’automne. Une partie des plantes semées arrivent à fleurir avant l’automne (comme la phacélie ou la moutarde) ce qui permet aux abeilles, mais aussi à beaucoup d’insectes sauvages, de stocker des réserves avant l’automne, alors que les ressources naturelles sont faibles à ce moment-là.

La partenariat construit entre les apiculteurs et les agriculteurs permet à chacun d’en tirer profit. Les agriculteurs ne paient pas les semences de ces couverts végétaux et gagnent l’intérêt agronomique et les apiculteurs peuvent souvent disposer leurs ruches à proximité des champs concernés pour permettre à leurs abeilles de faire des réserves avant l'hiver.

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